L'Implorante

 

Une création du Théâtre La Tangente en collaboration avec BoucharDanse.

Présenté en juin 2011 au Théâtre Glendon (Toronto), puis à la Salle Académique de l’Université d’Ottawa dans le cadre des Zones Théâtrales en septembre 2011 et reprise à La Nouvelle Scène (Ottawa) en octobre 2012.

Synopsis

Une chorégraphe, (interprétée par Sylvie Bouchard de BoucharDanse) en tournée à Paris, visite le Musée Rodin. Troublée par une sculpture de Camille Claudel intitulée « L’ Âge mûr », elle cherchera à recréer dans son travail, la charge émotive portée dans le mouvement suspendu de « L’Implorante », troisième personnage de cette composition de bronze personnifiant la sculpteure. C’est en puisant dans la douleur d’une rupture amoureuse qu’elle croyait évacuée, que la chorégraphe pourra recréer ce mouvement. Et les deux femmes ne seront qu’une, le temps d’un mouvement…

 

Qu’est-ce qui nous inspire? Qu’est-ce qui nous pousse à créer une œuvre? Voilà la question à la base de L’Implorante. Ce spectacle met en opposition le mouvement et l’immobilité. Au sens propre comme au sens figuré.

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Avec ce projet, le Théâtre La Tangente continue d’approfondir une forme théâtrale qui dépasse la frontière des langues, en mariant plusieurs formes d’art dans la recherche du langage scénique et de l’esthétique de présentation. Dans L’Implorante, sont mis en opposition l’art sculptural dont le mouvement suspendu (énergie emprisonnée) est chargé d’émotions, et la danse, composée de déséquilibres et rééquilibres (logique imprévisible du mouvement) pour exprimer l’émotion. Deux disciplines artistiques (sculpture et danse) mettant en valeur l’expressivité du corps, véritable paradoxe dans la perte et la production d’énergie.

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Distribution

Interprètes : Sylvie Bouchard, Bernard Meney, Louise Naubert

Idéation : Claude Guilmain

Mise en scène : Claude Guilmain, Louise Naubert

Chorégraphie : Sylvie Bouchard

Dispositif scénique : Claude Guilmain en collaboration avec Duncan Appleton et Louise Naubert

Musique et environnement sonore : Claude Naubert

Éclairages : Guillaume Houët-Brisebois

Composition d’images : Duncan Appleton en collaboration avec Claude Guilmain et Louise Naubert

Tournage vidéo/photographie (Paris) : Guillaume Houët-Brisebois

Régie : Aurélien Muller

Photos / Affiche

Un aperçu de la critique

 

« Skilfully deployed video projections and sound effects keep us on track through Bouchard’s journey, sometimes establishing locale, other times reflecting her inner musings. »
Michael Crabb, Toronto Star, June 2011 - Read the review

 

« We’ve all experienced that feeling of uncertainty around art. You stand in front of a work, and even though you know it’s good, you don’t know what to do. How to respond? Every now and then, however, you’ll find something that erases the question: You connect — deeply, almost painfully — and suddenly find that you can’t let go. »
Mark Mann, Mooney on Theatre, October 2014 - Read the review

 

« Le Théâtre La Tangente a une formidable propension à proposer des objets théâtraux singuliers. »
Le programme de biennale Zones Théâtrales 2011 - Read the brochure (pdf)

 

« Louise Naubert narre avec éloquence la genèse de L’implorante »
Jean-Thomas Tremblay, VOIR, September 2011 - Lire toute la critique

 

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« L'implorante (...) nous offre un spectacle inclassable, explorant les domaines du théâtre, de la danse, de la sculpture et de la vidéo. (...) Intéressant sur le plan technique, déroutant par son écriture, fascinant par les pas de danse avortés jusqu'au moment de grâce final... ce spectacle place le débat sur le plan artistique au-delà de sa localisation et aurait sa place dans pas mal de programmations en Europe. »
Émile Lansman, éditeur et observateur privilégié du théâtre. September 16th 2011 - Read the blog à Émile

 

« J'ai vu votre pièce hier soir à La Nouvelle-scène (Ottawa), je tenais à vous féliciter pour votre travail. J'ai absolument adoré le spectacle, j'ai eu de la difficulté à sortir de la salle de spectacle tellement j'en étais sous son charme et longtemps envouté. J'ai particulièrement aimé la scène où l'homme (BERNARD MENEY) récite les poèmes de Rodin tout en dansant avec la chorégraphe (SYLVIE BOUCHARD), on a senti l'amour entre les deux, il a eu une belle montée dans l'émotion et cette scène était d'une très grande beauté. Je tiens aussi à vous dire que les projections étaient tout à fait géniales et d'une très grande précision (l'effet du métro, du iPhone, la maison française et la galerie d'art tout particulièrement). Et finalement le spectacle s’est terminé avec une très belle chute pour le personnage principal avec des images très fortes et hautes en émotions. Merci à tous pour la belle soirée au théâtre j'en ai eu des frissons et j'espère un jour revoir cette pièce. »
Stéphane Lalonde, Spectateur

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